Châteaux en Pays de Loire 15

CHATEAU du CLOS LUCÉ

Depuis Amboise, un quart d’heure de marche suffit pour rejoindre le Clos Lucé.

Château du Clos Lucé-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé-CC BY-NC Jacques BOUBY

Non pas par le fameux souterrain sur lequel on a encore fantasmé ! François 1er l’empruntant disait-on, pour aller régulièrement s’entretenir avec Leonardo. Bon, il existe ce souterrain. C’est Charles VIII le bâtisseur d’Amboise qui l’avait fait réaliser, mais… afin que les enfants royaux puissent aller en toute sécurité s’égayer dans l’immense parc du Clos Lucé et … François 1er n’avait nul besoin de se cacher pour aller, par pure courtoisie, rendre visite à celui qui était sous sa protection. Que de fables ! Que de fables !

Le Clos Lucé, c’est d’abord toute l’enfance et l’adolescence de François 1er avec sa sœur, Marguerite et Louise de Savoie, sa mère, car il a perdu son père, le Comte d’Angoulême, à 15 mois. François est son amour fusionnel et… son « César bien aimé »  depuis que François de Paule, un moine calabrais appelé au Plessis-lez-Tours par Louis XI, lui a prédit qu’elle aura un fils et… qu’il sera ROI.

Pourtant à 400 mètres de là, au château d’Amboise vit Anne de Bretagne, deux fois reine de France, à laquelle il incombe de droit d’assurer la pérennité du royaume.

C’est la guerre des ventres. Anne de Bretagne, au cours de ses deux mariages successifs avec Charles VIII puis Louis XII, met certes au monde onze enfants. Catastrophe ! Parfois ses filles survivent, les mâles, jamais ! C’était pourtant bien parti, car après le mariage rocambolesque avec Charles VIII à Langeais (cf envoi n°14) était né le charmant Charles-Orlan, pourtant fort et vigoureux qui venait ici jouer au Clos Lucé. Las à 3 ans, la rougeole l’emporte.

Anne prie… prie, à l’oratoire Saint Hubert du château, à celui du Clos Lucé qu‘elle a fait spécialement édifier et chacune des trois années qui suit la mort du jeune dauphin, elle met au monde un enfant. Hélas, leur corps, (3 garçons et une fille) se trouvent dans le mausolée de la cathédrale de Tours.

Elle épouse donc Louis XII et … la machine de « sa Bretonne » comme il l’appelait repart. Elle prie, elle prie, fait dire des messes dans toute la Bretagne, invoque les reliques… toutes les reliques, puisque on a trouvé parmi ses bijoux et ses douze patenôtres, mêlées aux reliques les plus saintes,… une petite langue de serpent, une crapaudine, un anneau d’or à tête de licorne, 6 langues de serpent, une petite pierre étrangère et plate. Bref, Louise de Savoie a de quoi trembler mais … s’accroche à la Prophétie.

On connaît la suite : Tous les fils d’Anne de Bretagne meurent, au grand soulagement de Louise et sur onze enfants au total, seules Claude (qui épousera le Comte d’Angoulême, notre futur François 1er) et Renée survivent et…DONC ! le « César bien aimé » à sa maman deviendra ROI.

Comme Louise de Savoie a tenu un journal fort circonstancié, on sait tout (ce qu‘elle a voulu dire !) sur cette période marquée surtout pour elle par l’inquiétude permanente qu’il n’arrive quoi ce soit à son fils chéri de François.

 Comme on s’apprêtait, munis de nos billets, à commencer la visite du manoir en empruntant l’escalier de la tour de guet, on tombe sur une interminable enfilade de vieux faisant la queue ! Des vieux… de notre âge ! 250, au moins ! Non, peut-être seulement … une soixantaine ! L’horreur ! Demi tour fissa ! remontée de la file, car il en arrivait d’autres ! OUF ! Sauvés ! Quand on voit l’étroitesse des pièces, dans ces châteaux !

Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY

Et cap sur le parc de 7 ha ! Et là, tout de suite, du Leonardo : une vingtaine de « machines » de son invention, et qui fonctionnent, des tableaux dans les arbres, se balançant mollement dans les friselis des feuillages. 

Eh OUI ! Leonard de Vinci vécut ici 3 ans, jusqu’à sa mort, dans ces lieux, dans ce parc magnifique !

Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY

Vous savez qu’une des techniques originales de Da Vinci est l’invention du sfumato (fumée moelleuse et légère). Ce procédé rend incertains les détails et le contour des formes. Sans être flous, les objets et les paysages deviennent vaporeux, on passe insensiblement d’un objet à l’autre, de l’ombre à la lumière, du premier plan à l’arrière plan. C’est ce que j’ai essayé de faire ici, ci-dessus !!! C’est le sfumato simple. Élémentaire.

Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY

Holà ! Arrête là ton pas, passant pressé … Admire l’indéfinissable et lente dissolution de la belle Léda aux blondes formes généreuses qu’enveloppent les feuillages de leur remuement calme aux houles lumineuses d’été ! Cet improbable tableau que Léonardo n’aurait jamais peint, le Clos Lucé l’a fait ! Nature rêveuse et amoureuse où l’air se gonfle d’impalpables voilures.

Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, le Parc-CC BY-NC Jacques BOUBY

C’est après la victoire de Marignan que François 1er, totalement épris de l’artiste — qui lui avait fait envoyer un grand lion mécanique qui s’était dirigé vers lui en faisant jaillir de sa poitrine des brassées de lys —  lui proposa avec enthousiasme de s’installer en France, lors de l’entrevue avec le pape Léon X.

Château du Clos Lucé, Buste de Leonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, Buste de Leonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY

On a beaucoup glosé sur ce voyage de 1500 km sur un âne, par la vallée d’Aoste, le col du Bonhomme et le franchissement des Alpes à… 63 ans. A-t-il navigué sur la Saône ? puis sur la Loire ? Ce qui est sûr, c’est que, outre ses serviteurs, disciples et amants Leonardo avait une escorte de gardes en armes.

Bref, il fut installé ICI, au manoir du Cloux (actuel Clos Lucé), gentilhommière transformée par et pour les rois de France en résidence de plaisance, et nommé par François 1er, premier peintre, ingénieur et architecte du roi. Ça s’appelle l’immigration choisie ! Pour une intégration réussie !

Château du Clos Lucé-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé-CC BY-NC Jacques BOUBY

Le château, devenu la propriété de la famille Saint Bris le 30 juillet 1855, est classé aux monuments historiques en 1862 et  Hubert Saint Bris décide de l’ouvrir au public en 1954.

Notez que ce mois ci, le Louvre, qui possède la plus grande part de l’œuvre picturale du peintre laquelle ne dépasse pas une vingtaine d’oeuvres + 27 dessins, consacre à ce génie transcendant une rétrospective, occasion d’explorer les multiples facettes de ce prodige à la fois artiste exceptionnel, savant visionnaire, peintre, sculpteur, architecte, ingénieur, théoricien humaniste, anatomiste et même… organisateur de fêtes époustouflantes.

Château du Clos Lucé, Galerie et Oratoire-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, Galerie et Oratoire-CC BY-NC Jacques BOUBY

Galerie reliant la tour de guet à l’édifice. On voit à gauche la chapelle, plutôt un simple oratoire, édifié pour les longues séries de prières d’Anne de Bretagne. Elle est accolée à la tourelle d’angle du château, le toit à quatre pentes est recouvert d’ardoises et bordé d’une corniche en pierre ajourée.

Château du Clos Lucé -CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé -CC BY-NC Jacques BOUBY

Mais oui, sur la tour, un saint Sebastien en plein air (copie de l’original dégradé exposé dans une salle du bas)…. En dessous les armes de France portées par deux anges sont surmontées d’un heaume coiffé de la couronne royale. Encore un peu plus bas figurent les armes des Ducs de Savoie et des Comtes d’Angoulême…  procréateurs lointains du grand François.

Château du Clos Lucé Tableau de Jean Clouet ? Marguerite de Navarre-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé Tableau de Jean Clouet ? Marguerite de Navarre-CC BY-NC Jacques BOUBY

À l’étage, Portrait de Marguerite de Navarre, dans ce qui est présumé être sa chambre.

Marguerite était donc la soeur du roi de France François Ier et a passé son enfance ICI, avec lui. Le tableau pourrait être de son artiste de la cour, Jean Clouet, qui a déjà représenté le roi sur un fond à peu près similaire. La bague bien en évidence pourrait suggérer que le portrait a peut-être été peint pour célébrer son mariage avec le roi de Navarre en 1527.

Château du Clos Lucé Tableau de Jean Clouet ? Marguerite de Navarre, détail-CC BY-NC Jacques BOUBY

Et… mais… Pourquoi le perroquet ???

Femme de lettres et protectrice des arts, entourée d’érudits, de poètes et d’artistes, se liant avec Marot, Rabelais, Dolet, Briçonnet, Calvin, plus tard avec Maurice Scève et Louise Labé, Marguerite était surnommée la « dixième des muses » par ses contemporains.

Les poètes de son temps dont son ami Clément Marot l’appelaient « la perle des Valois ». Son « Heptaméron », inachevé, 72 nouvelles, calqué sur la structure du Décaméron de Boccace qu’elle fait traduire est publié après sa mort. On est surpris du ton qui, sans être du Rabelais, plaisante allègrement sur les moines somnolents et inutiles, ivrognes et paillards, régulièrement en rut sous leur froc !

Elle accouchera en 1528 d’une fille, Jeanne d’Albret qui sera l’avant-dernière reine de Navarre et…  la mère du futur Henri IV.

Château du Clos Lucé, Atelier de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, Atelier de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY

Nous voici dans l’atelier de Leonardo Da Vinci.

Bon ! on pourrait y croire, mais là aussi, le carrelage est tout neuf et la cheminée, construite… la semaine dernière ou peut être… avant hier. Quant aux vitraux en grisaille rehaussés de jaune d’argent, ils ne donnent pas l’impression d’avoir traversé les âges. Bon ! on se force un peu pour être ému. C’est vrai, on voit des pigments en cours de broyage… mais les pinceaux sont un peu trop bien rangés côte à côte.

Trônent les trois chefs d’œuvre absolus que Leonardo a amené dans ses bagages, qu’il n’a cessé de fignoler et qu’il laissera, contre argent sonnant, à François 1er : La Joconde ; La Vierge, Sainte Anne et l’enfant Jésus et Saint Jean-Baptiste.

Château du Clos Lucé, La Vierge, Sainte Anne et l’enfant Jésus et Saint Jean-Baptiste, de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, La Vierge, Sainte Anne et l’enfant Jésus et Saint Jean-Baptiste, de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY

La toile de Sainte Anne est considérée comme son testament artistique. On en a vu le splendide carton, à la craie blanche et pierre noire, sur 1m 40 de haut, mais d’une composition fort différente, à la National Gallery de Londres. Composition incroyablement dynamique mais… bizarres entrelacs de jambes et de bras ! Je ne sais si le père Suprême de la Libido en a dit quelque chose !!! mais … ses yeux de Tonton Freud ont dû se mouiller à cette vision.

Que je vous dise tout de même qu’Anne, la mère de Marie, était morte avant la naissance de Jésus… au cas où vous imagineriez qu’il les a fait poser toutes deux dans son atelier  🤪. Mais, c’est vrai que la différence d’âge entre la mère et la fille n’est guère perceptible. En vérité, leur doux sourire est bien enfanté par le même Leonardo et les effets ponctuels de sfumato y sont DIVINS.

Château du Clos Lucé, La Joconde, de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, La Joconde, de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY

Et voilà la STAR. Vous avez là, dans les yeux, sur l’ourlet des lèvres et sur le sourire de Mona, le sfumato (ici complexe) obtenu par des dégradés microscopiques d’innombrables touches de couleurs différenciées, fondus et lissés à l’infini par des voiles de peintures superposées qui assurent une finition unie et … inimitable.

Château du Clos Lucé, Saint Jean Baptiste, détail, de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, Saint Jean Baptiste, détail, de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY

Et le Jean Baptiste, surgissant de la nuit, la lumière émanant du visage lui-même, au sourire aussi énigmatique que celui de la Joconde. Paroxysme du sfumato ! Mais… ce nez, cette bouche de ce bel Ange incarné et trouble, ça ne vous dit pas quelque chose ? Ça ne vous rappelle pas quelqu’un(e) ?

Spiritualité ??? Sensualité à coup sûr. D’ailleurs c’est ce « diable » de Salaï, élève et amant, amené aussi dans les bagages de Leonardo avec Melzi… qui en est le modèle ( tout comme celui de la tête du Christ du « Salvator Mundi » oui !  la toile qui valut 400 millions de dollars !)

. Et … dans l’invraisemblable noria d’hypothèses sur l’identité de la Joconde, certains ont même fini par trouver, OH ! Ciel ! que « Mona Lisa » n’était autre qu’une anagramme de « Mon Salai ». Et TOC ! C’était ma rubrique « on nous cache tout on nous dit RIEN ».

Château du Clos Lucé, Dessin de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, Dessin de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY

Et voici un surprenant  dispositif holographique recréant une conversation entre Da Vinci et Don Antonio de Beatis, secrétaire du cardinal Luis d’Aragon. C’est le manuscrit de son Journal de voyage relatant leur visite au Clos Lucé en octobre 1517 qui reste un témoignage fort de la présence, des projets et du lieu de vie du peintre ici. Totalement  » immersif  » que je vous dis… selon la formule consacrée.

Château du Clos Lucé, Hologramme, de Léonard de Vinci-CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY

Et dans cette fin de journée douce et toscane…peuplée de parterres de roses « Mona Lisa » bien entendu ! …

Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY
Château du Clos Lucé, -CC BY-NC Jacques BOUBY

… nous goutâmes la dernière merveille de Leonardo … Comment L’homme aux multiples bras qui, juré-craché, a TOUT inventé, n’aurait-il pas réalisé cette bière sublime aux saveurs du Clos Lucé ?

🔎 Post scriptum

Et là, en furetant, je tombe sur un article ravageur de la Tribune de l’Art : « le manoir du Clos-Lucé, un monument historique vient d’être gravement vandalisé par ses propriétaires, avec des travaux réalisés sans autorisation. Les dégâts sont si importants que la Direction régionale des affaires culturelles du Centre Val-de-Loire a même porté plainte en 2017 auprès du procureur de la République de Tours ». On a donc une plainte en justice de la Direction régionale des Affaires culturelles pour VANDALISME ? Diable, diable dekwadonksagitil-là ?

Les atteintes les plus graves au monument classé ont eu lieu sur le niveau bas, puisque trois salons possédant des boiseries du XVIIIè siècle ont été entièrement détruits : les boiseries ont été arrachées, ainsi qu’au moins une cheminée d’époque, le niveau des sols a été changé, et ils ont été refaits, et les plafonds ont été modifiés, tandis que des fenêtres ont été bouchées et que de nouvelles baies ont été percées. Bingo ! Nous y voilà ! il s’agit bien là de l’atelier du Leonardo, le « cabinet scientifique »  de Leonardo, la « bibliothèque » de Leonardo,  la « chambre » du Leonardo (où il mourut, SIC) ! et la cheminée, et le sol ! Ils datent donc de… 2017 !!! et , sans la moindre description antérieure des espaces occupés par Léonard, sans aucun mobilier subsistant, sans aucune indication documentée. Que du neuf, quoi ! et entièrement sorti de la tête des propriétaires Saint Bris qui n’ont pas hésité à tout saccager pour leur projet. Trôôôpppp fort, là, les Saint Bris ! 🤪

Et ce qui enrage la Tribune de l’Art c’est que l’Élysée n’a pas trouvé mieux que d’organiser ici un déjeuner des présidents italien et français, Sergio Mattarella et Emmanuel Macron en juin dernier ! Une consécration, en somme !

« Sans doute le chef de l’État, qui souhaite faire passer une loi d’exception pour « reconstruire Notre-Dame, plus belle qu’avant », veut-il prendre des cours auprès de celui qui vient de piétiner allègrement le code du patrimoine pour rendre le Clos-Lucé « plus beau qu’avant » ? On aurait aimé qu’un meilleur signal soit envoyé par lui aux 1170 scientifiques et professionnels qui lui demandent, justement, de respecter les lois de protection des monuments historiques.» WAHOUHHHH !

Question à trois sous : cette affaire sera-t-elle classée sans suite par le procureur de la République ???

En tous cas vous pourrez voir sur le site de la Tribune de l’Art les photos des salons XVIII è anéantis. Un désastre !

Et pourquoi ? A votre avis ! Mais parce que Leonardo, c’est le BUZZ actuel, c’est l’hystérie. Et qu’il est urgent de faire défiler des vagues et des vagues de touristes ! Eh oui ! on a déjà noté que nombre de châteaux du patrimoine sont transformés en parc d’attraction. C’est le progrès, ma p’tit’ madam’, mon bon môssieur… on n’y peut RIEN  🤪

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.