L’AUBRAC au joli mai (1)
Oh ! La splendeur de la Primavera sous ces étendues lentes, taiseuses, souvent encore fondues dans les nuées mouvantes !
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Photographe Voyageur
Oh ! La splendeur de la Primavera sous ces étendues lentes, taiseuses, souvent encore fondues dans les nuées mouvantes !
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Ce sombre décor de la silhouette de la Domerie, est la sentinelle qui loin, même dans le brouillard épais, attire et rassure, comme elle dut le faire jadis car dressée sur les lieux les plus élevés du plateau – l’étymologie d’Aubrac venant du latin alto bracum : lieu élevé -. Mais très vite, les pâturages alentour remplacèrent les denses, obscures et menaçantes forêts.
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Or donc en ces temps révolus où la grande forêt primitive couvrait intégralement les terres d’Aubrac, des brigands surveillaient les mouvements de pèlerins de Compostelle qui empruntaient la Voie romaine Agrippa reliant Rodez (Segodunum) à Javols (Anderitum) pour les détrousser et souvent les massacrer. On peut voir au Roc de Campiels leur présumé site d’observation.
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Si par une nuit d’hiver, un voyageur… pénètre en Aubrac sous un âpre brouillard, sombre et dru, transpercé par cette solitude opaque malmenée par des vents opiniâtres et exaspérants, le corps se crispe et l’âme s’inquiète…
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Merci à Sarah et Gilles pour la planification de ce voyage hors norme, en fait 3 voyages distincts au Venezuela, et … en tête à tête, svp, le grand, grand luxe : le delta de l’Orénoque, Canaïma et ses Tepuys et les Llanos.
Merci à Gertrudi et Daniel qui ont avec nous arpenté sans relâche, pistes, sentes, caños, savane… toujours joviaux et attentionnés.
Avec eux nous avons circulé, aussi, la nuit, parmi les brumes tièdes, l’oreille aux aguets, le corps en attente, sursautant à tous ces froissements sauvages, perçant de nos yeux l’ombre des marais bruissants, en quête d’un frémissement de feuille dérangée, d’un imperceptible clapotis, voire d’un cri étouffé ou triomphant, déclenchant parfois un bruit d’ailes intempestif fissurant la nuit. Pas forcément rassurés, les Bouby !