AU FIL DE LA LOIRE
Avant de quitter Amboise et suivre la Loire, quelques photos du bourg qu’on a eu, il est vrai, un peu de mal à quitter. Toute la suite est, comme on dit au Tour de France, une étape de liaison.
Photographe Voyageur
Avant de quitter Amboise et suivre la Loire, quelques photos du bourg qu’on a eu, il est vrai, un peu de mal à quitter. Toute la suite est, comme on dit au Tour de France, une étape de liaison.
Depuis Amboise, un quart d’heure de marche suffit pour rejoindre le Clos Lucé.
Non pas par le fameux souterrain sur lequel on a encore fantasmé ! François 1er l’empruntant disait-on, pour aller régulièrement s’entretenir avec Leonardo. Bon, il existe ce souterrain. C’est Charles VIII le bâtisseur d’Amboise qui l’avait fait réaliser, mais… afin que les enfants royaux puissent aller en toute sécurité s’égayer dans l’immense parc du Clos Lucé et … François 1er n’avait nul besoin de se cacher pour aller, par pure courtoisie, rendre visite à celui qui était sous sa protection. Que de fables ! Que de fables !
Bon, on arpenta la Salle des gardes, le promenoir des gardes, la salle des gardes nobles, la salle des tambourineurs, la salle de l’échanson (avec une belle tapisserie d’Aubusson : le banquet de la reine Esther. Inphotographiable !)
AMBOISE : vrai château royal, sur l’éperon du Châtelier, 40 mètres au-dessus du village, forteresse impressionnante, sur ses impressionnants remparts, et ses impressionnantes tours énormes, la tour des Minimes (21 m de diamètre) sur la façade nord (ici à gauche) et la tour Heurtault (24 m de diamètre), sur la façade ouest du château, une troisième était projetée par Charles VIII. Imposantes et largement admirées par le mémorialiste Philippe de Commyne.
On pénètre par un pont levis sur le flanc sud-est dans un impressionnant châtelet d’entrée accosté de deux tours énormes. D’évidence la première impression est celle d’une redoutable fortification militaire que mâchicoulis, casemates, meurtrières-canonnières et chemin de ronde viennent corroborer.