Lal Niwas, la pièce de vie avec de magnifiques peintures aux si délicats motifs floraux plutôt dans les tons rouges garance sur les murs et au plafond, dans chaque encoignure, rehaussées ça et là de miroirs. Aucune colonne ne vient rompre ou en segmenter la vision. La très grande classe, loin déjà du travail des artisans des havelis !
Le Karan Mahal, une somptueuse salle des audiences publiques est splendidement parée de miroirs et de panneaux décorés à la feuille d’or et recouverts de mosaïques aux motifs raffinés.
Le revêtement, qu’on prendrait aisément pour du marbre est en réalité un enduit au calcaire très pur et minutieusement poli à l’agate.
Le Ganga Niwas abrite aujourd’hui un musée divinement hétéroclite où se succèdent des collections impressionnantes d’armes rajputes : lances, flèches, poignard à tigres avec pistolet intégré, sabres à pommeau en forme de lion, où l’argent et le jade décore les poignées, fusils de 3 m de long pour chasser l’éléphant, armures de… 56 kg…pléthore de sculptures, d’œuvres d’art, vieilles photos, miniatures de l’école de Bikaner, manuscrits et portraits nombreux, pièces de monnaie à foison, trône en bois de santal, vêtements princiers, une spéciale cuillère à soupe pour super moustache de maharajah, un biplan monoplace et bien sûr, l’inévitable… raton laveur…
Sculpture très raffinée du dieu Soleil, Surya, ancêtre mythique du dieu Rama et de la dynastie Rathore.
A l’entrée de la chambre de GajSingh Manda, cette balancelle en bois laqué, dorée, pas banale du tout car en plus des délicates figurines ornant ses montants, un incroyable mécanisme les fait tourner sur elle-mêmes.